Jeudi 21 mai, nous avons eu le plaisir de retrouver Maxime SOREL.

Dans un premier temps, nous lui avons posé des questions sur son expérience lors de la Route Du Rhum.
Son bateau a bien avancé car il était coté pour la 35e place et il est arrivé à la 21e place. Maxime a aimé la Route Du Rhum, cela a été une super aventure tant sur le plan humain (en particulier avant le départ) que sportif (très dur physiquement et surtout moralement). Le retour à la vie normale a été difficile.
Ses souvenirs marquants :
– le départ de course avec des vagues de 8m et un vent à 90km/h
-l’arrivée car il y avait beaucoup de monde.

Dans l’ensemble, tout s’est bien passé mais les 3 premiers jours, le temps était instable (beaucoup de vent et des tempêtes puis plus rien).
Maxime a eu des problèmes techniques au moins une fois par jour : problèmes électriques, mécaniques, les voiles (une irréparable et l’autre qui a pu être récupérée), le feu dans le moteur, et surtout une plongée sous le bateau traumatisante car on ne sait pas si on pourra remonter… A certains moments, notre skipper a failli tomber du bateau (une nuit, il est allé à l’avant du bateau pour démêler une voile sans bout, il se tenait à une seule main et s’est rendu compte après,qu’il avait pris un grand risque car il aurait pu tomber à l’eau).

Ses moments préférés :
Sa dernière journée de navigation et son arrivée en Guadeloupe sous le beau temps avec 3 places gagnées au dernier moment.
La bonne nourriture lui a manqué car les produits lyophilisés ont tous le même goût. De plus, sur la fin de la course, il a manqué d’eau douce.

Maxime n’a pas été malade pendant la course mis à part un mal de mer au début car il y avait une fuite de gazoil. Mais il a eu quelques blessures et des brûlures. Il s’est protégé contre le soleil très fort.

Pendant la course, Maxime a vu des concurrents les deux premiers jours et plus tard, Lionel REGNIER qui l’a assisté pendant sa plongée sous le bateau. Il a aussi vu un suisse qui était hors course et qui faisait la traversée Atlantique en partant d’Afrique ; il avait été greffé du cœur et s’était promis de faire cet exploit lorsqu’il serait en forme.
Un seul oubli de matériel : un sac à dos pour porter sa bouteille d’oxygène lorsqu’il a plongé à 3m ; il a utilisé un harnais de sécurité.
Maxime est content d’être rentré mais il a hâte de repartir !

Ses projets :
Rififi est vendu. Un nouveau bateau est en construction à la Trinité. Ce sera le même type de bateau (12, 18m sur 4,5m) mais la forme et l’emplacement des poids seront différents. Il sera noir, vert et blanc. Maxime a fait les plans de son futur bateau avec un architecte. Il sera sponsorisé par V and B et d’autres sponsors qu’il n’a pas encore trouvé. La mise à l’eau est prévue au mois d’août prochain. La coque et le pont sont déjà construits.

Prochaines courses :
La transat Jacques Vabre: départ du Havre le 25 octobre 2015 pour atteindre le Brésil (il faut passer l’équateur, le pot au noir, où les vents sont très instables avec beaucoup d’orages, zone très difficile à passer). Maxime aura 2 mois de préparation pour cette course.

Et bien sûr la ROUTE DU RHUM 2018 !

Après ces échanges, Maxime nous a montré comment faire avancer un bateau en fonction de la direction du vent et les allures les plus efficaces pour aller vite.

Ensuite, grâce à la maquette réalisée par le papa d’Ernest, il nous a expliqué pourquoi un bateau avec une quille, ne peut pas chavirer ; il peut gîter énormément mais pas se retourner dans l’eau.

Nous avons appris aussi quelques mots de vocabulaire marin. C’était très intéressant !

Enfin, nous lui avons offert le mug de la classe avec des dessins de bateaux ; il a beaucoup apprécié son cadeau et pensera à nous tous les matins en prenant son petit déjeuner!

Pour finir, nous avons fait notre photo souvenir de cette formidable aventure, avec Marin,le compagnon de  Maxime lors de la ROUTE DU RHUM 2014 !